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Une forêt, des animaux, trois guildes, un avenir...
 
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 Gaki - Espace - Chef - 3 ans

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AuteurMessage
Gaki
Admin
Gaki


Messages : 11
Date d'inscription : 16/03/2013
Age : 24
Localisation : Partout et nul part.

Identité
Race: Furet
Sexe: Mâle

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MessageSujet: Gaki - Espace - Chef - 3 ans    Gaki - Espace - Chef - 3 ans  Icon_minitimeSam 23 Mar - 13:03

~ Qui suis-je ? ~

Nom : Gaki
Age : 3 ans
Sexe : Mâle
Race : Furet
Guilde : Espace
Rang : Chef
Principales Qualités : Sérieux, Vif, Sympathique.
Principaux Défauts : Tête en l'air, Impulsif.

¤ Ce qui se passe dans ma tête ¤
[5 lignes minimum]
Gaki, Gaki, Gaki... C'est un jeune furet tout à fait normal, aux premiers abords. Doté d'un sens de l'humour qui lui est propre, il est difficile à cerner, de temps en temps. Très vif, il réagit en général vite et sans réfléchir. Il peut se montrer très sérieux et dur, mais c'est rare. On ne peut pas dire qu'il soit solitaire de nature. En réalité, il n'est ni laconique ni bavard. Mais il lui arrive de s'isoler, et alors, vous ne le reverrez pas pendant un moment. Il est assez nostalgique et à du mal à tourner la page sur cette chose. Il cache en général assez bien ses sentiments comme la tristesse et le désespoir. Mais son regard, très expressif, dévoile souvent sa colère, son étonnement, son dégoût, sa détermination et son espoir. C'est un rongeur à double jeux. En publique, il s'avère comique, attachant et affectueux, lorsqu'on le connait bien. Et lorsqu'il est seul, c'est un animal rongé par la culpabilité de la mort de son ami, renfermant une tristesse infinie. Et de temps en temps, il peut se montrer impulsif et agressif, si on lui parle de son passé. d'ailleurs, son histoire reste assez mystérieuse, pour beaucoup.

¤ Mon apparence physique ¤
[3 lignes minimum]
Gaki est un petit furet. Il ressemble à tous les membres de son espèce. Et comme tous les furets, son pelage mut avec les saisons. En Hiver il aura un pelage épais et sombre, au Printemps et en Automne un pelage tirant sur le beige et le roux ainsi que le brun. Et en Eté, il sera couleur sable tacheté de brun. Mais il a une particularité qui le différencie assez bien de ses congénères. Ce sont ses yeux. De taille moyenne, ils sont bleus. Bleus ? Rien d'originale, me direz-vous. En réalité, ils sont bleus, gris, verts. Si vous les regardez de prêt, vous verrez toutes ses nuances se mélanger. De temps en temps, lorsque le soleil descend ou monte dans le ciel, on peut apercevoir des paillettes dorées, dansants dans ses pupilles colorées. Gaki est un animal fin et rapide, rusé et féroce. En général, les furets émettent des odeurs assez spéciales et désagréables. Mais cela dépend de leur émotion et de leur mode de vie. Ce jeune adulte sent plutôt les plantes, la terre, le bois et l'eau.

¤ Mon passé, mes souvenirs ¤
[10 lignes minimum]

"Gaki, plus vite ! Ils nous rattrapent !"

Le ciel était bleu, sans nuage. Le vent sifflait dans les oreilles du furet et de son ami de toujours, un écureuil portant le nom de Chario. Gaki était aux commandes du Planeur et son ami, derrière lui, se retournait de temps à autres pour vérifier que leurs ennemis étaient encore à une distance convenable. En effet, les deux rongeurs étaient poursuivis par une colonie de Guêpes Tueuses, sauvages. On les appelait Guêpes Tueuses car uen seule piqure pouvait provoquer une mort instantanée et douloureuse. Et par malchance, les deux compagnons avaient survolés leur nid, ce qui avait mis les insectes dans un état de fureur indomptable. Le bourdonnement s'approchaient de plus en plus, et paniqué, l'écureuil se mit à hurler pour que Gaki l'entende.

"Sors la voile ! Elles nous rattrapent !"

C'était risqué. Mais Gaki aimait le risque. Il enclencha le système qui ouvrait le compartiment où se trouvait un grand morceau de tissu, rattaché au Planeur en bois. Le grand drap blanc se déplia et l'engin accéléra. Le furet, très concentré, contrôlait son engin d'une main de maître. Bientôt, la colonie s'éloigna, et le silence se fit rassurant. Les deux compagnons échangèrent un regard incrédule puis se mirent à rire aux éclats. Alors que le rongeur allait ranger la voile, le vent faiblit rapidement, et le Planeur commença une chute libre dans le ciel. Gaki décrocha la voile et Chairo s'accrocha à sa patte. Ils se servaient maintenant de la voile comme d'un parachute. Ils entendirent un bruit de fracas. Le Planeur s'était écrasé au sol. Et les deux rongeurs descendaient très vite, eux aussi. Trop vite. Chairo lança un regard plein de regrets et d'amour fraternel à Gaki qui comprit tout de suite.

"Non ! Ne fais pas ça ! Chairo, ne fais pas ça !
- N'oublie jamais pourquoi tu es né Gaki. Tu es le meilleur ami que je n'ai jamais eut. Et maintenant, je vais te prouver que je suis ton ami."

L'écureuil lâcha volontairement la patte du furet qui se mit à hurler. Le rongeur brun plongea vers la forêt, tournoyant sur lui-même. Et bien que triste, il se mit à rire, une dernière fois. Il avait toujours aimé voler, et il s'était promis que le jour où il mourrait, c'était dans un accident de Planeur. Et ce jour était arrivé. Il s'était sacrifié pour son ami, son compagnon, presque son frère. Il ne regretta jamais ce geste. Bientôt, il disparut dans l'épais feuillage des arbres. Son corps heurta violemment le sol, mais il n'eut pas le temps de souffrir. Il avait choisi sa mort. Il était mort en héros, en ami.

"NNNOOONNN !!!"

Gaki se déposa lourdement sur le sol. Il se déboita la patte et hurla de douleur et de rage. Il avait des fractures plus légères, il saignait. Et pourtant, il rampa sur quelques mètres, laissant une traînée de liquide rouge derrière lui. Il ne voyait plus rien. Ses larmes brouillaient sa vue. Il distinguait la forme brune, rousse et rouge écarlate de son ami, mort. Il se hissa à ses côtés, se mit le nom du petit animal qui ne donnait plus aucun signe de vie. Puis le furet se lissa glisser, doucement, sur le corps sans vie de Chairo. Il venait de perdre une moitié de lui. Une moitié qui lui tenait beaucoup à cœur. Jamais. Plus jamais il ne mettrait les pattes dans un Planeur.

~~~~


"Gaki ? Youhou ?! Tu m'entends ?"

Le petit animal remua légèrement les paupières. Où était-il ? Que c'était-il passé ? Il ne se souvenait plus très bien... Il était partit en mission. L'objectif ? Il ne saurait le dire. Et puis.. Les Guêpes Tueuses et.. Chairo !

"Où.. où est.. Chairo ?"

Bien que Gaki eut deux ans, on aurait dit qu'il n'était qu'un jeune furet qui demandait sa mère. Hors, Gaki l'avait demandé un jour. Et il se souvenait de la réponse "Ta maman est partit faire un long voyage dans le ciel.." Avec l'âge, il avait finit apr comprendre qu'il n'avait plus de maman. Qu'elle était morte et qu'il ne la reverrait plus jamais.

"Chairo a .. quitté notre monde.."

Cela voulait dire la même chose. Il se souvenait maintenant. Le corps de son ami, sans vie. Son sang, ruisselant sur le sol, se mêlant à son propre sang. L'écureuil était mort. Il avait sacrifié sa vie pour Gaki. Celui-ci voulut se lever, pensant que ce n'était qu'un mauvais rêve, mais une patte le retint fermement sur le sol. En réalité, il s'agissait de la patte de la nourrice, maintenant âgée, qui avait élevé le jeune furet. Elle lui glissa quelques mots réconfortants à l'oreille. Mais rien ne pourrait jamais redonner le sourire à Gaki. Plus jamais il ne rirait, plus jamais il ne chanterait, plus jamais il ne volerait.

~~~~

"Les ennemis attaqueront par la rive gauche de la rivière. Il nous faut un groupe de Planeurs qui leur lanceront des pierres pour les faire fuir."

Un gros rat à l'air autoritaire parcourait les rangs des Pilotes allignés. Cela faisait un mois que Gaki n'avait plus volé. Il avait supplié à leur Chef de ne pas l'envoyer au Combat, de ne plus le faire monter dans un Planeur. Mais celui-ci, conscient du potentiel du furet, avait refusé catégoriquement.

"Et pour terminer, Gaki !"

Le furet se terra dans un coin. Non ! Pas lui ! Tout le monde, sauf lui ! Il ne voulait plus monter dans ces engins de la mort. Plus jamais. Il ne voulait pas voir le cadavre d'un camarade, pulvérisé sur le sol. Le gros rat conscient de la terreur du rongeur le prit à l'écart, assez loin des autres, pour qu'ils n'entendent pas leur conversation.

"Voyons Gaki ! Je ne t'ai jamais vu ainsi. Toi qui a toujours aimé voler. Tu m'avais même confier que tu aurais aimer être un oiseau.
- A l'époque, je n'étais pas conscient des risques ! Ce stupide planeur à emporter la vie de Chairo ! Il me l'a enlevé ! Tu comprends ?! Plus jamais je ne le verrais !"

Gaki était fou de rage. Il détestait voler. Il s'en voulait même d'avoir aimer ça, un jour. Il semblait avoir oublier la douce brise du vent sur son pelage, de ses rires étouffés par les bourrasques. Du moins, il essayait d'oublier. Il ne voulait même plus entendre parler de voler, d'oiseau ou d'ailes. C'était terminer pour lui. Le rat haussa les épaules et repartit prêt des Pilotes, étonnés par le comportement de Gaki, qui partit s'enfermer chez lui. Il vivait seul, dans une toute petite pièce. Il s'effondra sur son lit de mousse et se mit à pleurer.

~~~~

"Gaki ? Il est où ton papa ?"

Un petit furet, qui ressemblait étrangement à Gaki se tenait devant le grand furet, interloqué par cette question. Cela faisait deux semaines, maintenant, qu'il avait eut un échange avec le rat qui était chargé des Pilotes. Depuis, on le laissait tranquille. Il travaillait comme Messager du Chef. Il était occupé à conter le nombre de personne qui lui restait à voir avant de la fin de la journée, quand Dyu était arrivé. Il ressemblait beaucoup à Gaki, lorsqu'il était petit. Il rêvait de devenir Pilote, il était maladroit, franc et comique. Et très curieux.

"Heu.."

En y repensant, c'est vrai que le furet n'avait aucune idée d'où était son père. Depuis son accident, il avait des gros troubles de la mémoire. Et il ne se souvenait pas des choses les plus anciennes.

"Hum.. il.. Je.. je ne sais pas.."

Il détourna le regard et se mit en route pour sa prochaine mission. Désormais, plus personne ne faisait attention à lui. Il était devenu comme un fantôme. D'ailleurs, il n'était plus que l'ombre de lui-même Il était passé du gentil Gaki, qui aimait rire, bavarder et s'amuser au Gaki sombre, discret et triste.

~~~~

"Mon petit ! Où est mon petit ? Dyu ?"

La mère du petit Dyu pleurait et cherchait de partout son petit. Personne ne l'avait vu. Personne, sauf Gaki. Au début, il n'y avait pas prêter attention. Mais Dyu s'était éloigné et un faucon l'avait attrapé. Au début, le Pilote pensait que c'était un Faucon de Guilde, qui l'emmenait voler. Mais en réalité, s'était un faucon sauvage, qui allait manger le furet à son repas. Le grand furet, affolé, car Dyu était son seul ami, désormais, se mit à expliquer aux Pilotes où le faucon était partit. Mais personne ne prêtait attention à lui, et les quelques animaux qui l'écoutaient haussaient les épaules et se contentaient d'affirmer que le petit finirait par revenir. Gaki, prit d'un élan d'adrénaline, sauta dans un Planeur. Sans même demander l'autorisation à personne, il se propulsa vers la piste de décollage qui était une grande plate, immense, qui plongeait dans le vide. Il demanda à l'animal le plus prêt de pousser l'engin, ce qu'il fit tout de suite, sans demander son reste. Puis Gaki s'élança dans les airs. Le vent soufflait fort. Il hésita à déployer la voile, mais il ne se posa pas la question longtemps. Il s'était transformé. Aucune émotion ne traversait ses yeux, rien. Il enclencha le mécanisme qui laissa sortir la voile de son compartiment. Le grand drap blanc se déplia et l'engin fila dans les airs.

Gaki apercevait maintenant une vague forme à l'horizon. C'était certainement le faucon. Il continua de voler. La forme se rapprochait, et bientôt, il entendit des cris perçants. Ceux de Dyu, qui se débattait dans les serres de l'oiseau sauvage. Bientôt, le faucon se posa sur le sol, dans un grand nid de plume et de brindille. Cinq oisillons piaillaient et ils se mirent à béqueter le pauvre petit furet. Mais Gaki sortit une pierre de la réserve que contenait le Planeur et la lança sur l'oisillon qui martyrisait le petit rongeur. Puis il en lança encore et encore. Et bientôt, le Faucon femelle se mit à poursuivre Gaki, qui s'éloigna, narguant l'oiseau, fou de rage. Il descendit plus bas dans la forêt et replia sa voile. Il allait faire quelque chose de très dangereux, mais il semblait avoir oublié le risque. Il passa entre deux branches, très serrés. Les poils de sa tête frôlèrent le bois. Le faucon, plus gros, resta coincé entre les deux branches. Gaki retourna prêt de Dyu, le fit monter dans son engin, et les deux furets repartirent dans les airs. Mais alors qu'ils s'approchaient du Village de l'Espace, le furet adulte prit conscience de ce qu'il venait de faire. Il eut un cri de surprise, lâchant les commandes de son appareil, qui se mit à faire des vrilles dans le ciel. Il essaya de récupérer le contrôle du Planeur, mais il était paralysé par la peur. Ils étaient en vue du Village, de la piste d'atterrissage. Le choc allait être dur. Dyu n'avait aucune chance de survivre, si il restait dans l'appareil. Il devait réagir !

"SAUTE !!!!!!"

Le petit furet ne se le fit pas dire deux fois. Il sauta hors du Planeur, roula-boula sur plusieurs mètres pour finalement arrêter sa chute dans un tas de foin. Quand à Gaki, complètement abasourdi, il heurta violemment la piste d'atterrissage. Son engin glissa sur quelques mètres puis finalement rencontra un arbre, et le choc fut violent. Le furet pensa qu'il allait mourir, lui aussi. Il ferma les yeux et s'attendit au choc. Il arriva très vite, mais il ne sentit rien. Il avait perdu connaissance avant.

~~~~

"Oh.. ? Je.. je.. suis.. mort ?"

Gaki ouvrit les yeux petit à petit. Il fut ébloui par la lumière. Il les referma une nouvelle fois pour les rouvrir sur plusieurs visages, penchés sur lui. Il avait murmuré ces quelques mots, mais la foule amassée autour de lui semblait l'avoir entendu car tout le monde se mit à rire de soulagement.

"Il est vivant !"

Le rire s'amplifia et le furet se demanda pourquoi tout le monde riait. Sa mine ahuri était encore plus comique. Mais le rire ne pouvait être plus intense qu'il ne l'était déjà. Des pattes puissantes soulevèrent le furet et il entendit une petite voix à côté de lui.

"Merci Gaki ! Sans toi, je serais mort."

Dyu affichait un air gratifiant. Ce fut une vision que Gaki n'oublia jamais. La suite, il ne s'en souvient pas. On l'a conduit dans sa cabane et on a soigné ses blessures. En fin de journée, lorsque tout le monde l'eut félicité, le Chef vint le voir. C'était un animal très âgé. Il voulait prendre sa retraite depuis longtemps, mais il n'avait jamais trouvé quelqu'un pour le remplacer. Maintenant, il savait. Il était heureux d'avoir découvrir "la perle rare qui me succédera", comme il appelait son prochain.

"Eh bien mon cher Gaki, je vois qu'on à la cote.."

Il avait une voix mal assuré mais il n'avait aucune mauvaise attention, et cela surpris Gaki, qui se préparait à éponger un savon de leur Chef.

"C'était très dangereux ce que tu as fait. Dangereux, inconscient. Digne d'un gamin de deux ou trois mois, et encore, je suis gentil."

Sa voix était devenu dur, et le furet ferma les yeux, comme si il risquait d'être frappé.

"C'était digne du meilleur Pilote que je n'ai jamais vu.."

Quoi ?! Il avait bien compris ? Il ouvrit un œil, puis l'autre. Lui, le meilleur pilote que leur Chef n'avait jamais vu ? Il pensait que c'était de l'ironie, et allait rire pour détendre l'atmosphère. Mais non. Ce n'était pas de l'ironie.

"Et je pense que le meilleur Pilote de tous les temps fera aussi le meilleur Chef pour notre Guilde."

Il haussa les épaules et demanda :

"Et qui est donc ce grand Pilote, et notre futur Chef, si j'ai bien compris ?"

Il était très sérieux. Il n'en avait aucune idée. Son esprit était encore tout chambouler et il ne fit pas le rapprochement entre les évènements de la journée, et ce que lui annonçait leur Chef.

"Mais toi, idiot !"

Le vieux Chef donna un coup de patte amicale à Gaki et s'éclipsa, laissant le furet hébété. Lui ? Meilleur Pilote et futur Chef ? Il n'en croyait pas ses oreilles. Il devait vraiment rêvé. Il entendit une voix, à ses côtés, mais il n'y avait personne.

" N'oublie jamais pourquoi tu es né Gaki."

Chairo.. Maintenant, il comprenait le sens de ses paroles. Il était né pour voler. Il était fait pour ça, et pour rien d'autre. Désormais, il respecterait la volonté silencieuse de son ami écureuil qui était celle de ne jamais oublier pourquoi il vivait, et de reprendre sa vie, normalement. Car son ami n'aurait jamais voulu qu'il ravage sa vie pour lui. Il aurait aimé le voir sourire, rire et s'épanouir.



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Ce que j'aime : Le fromage, le saucisson, le chocolat x) Dormir, manger, apprendre et discuter.
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